Cette journée restera dans les souvenirs des équipiers. Une course dans la course.
Après le fléchage, la sécurité et le chronométrage de notre épreuve ils réussiront à faire de même pour les 2 épreuves suivantes non prévues au programme. Ils assureront même la tête de convoi à la place de la voiture de gendarmerie qui s’était perdue dans la liaison.
L’année prochaine ils esaieront de faire également « coureurs » ! ...
Les courses de l’après midi se terminent mais pas de temps mort. Entre temps l’équipe Annick / Christel est partie fléchée la première partie du super marathon volant qui démarrera en fin d’après midi malgré le retard. Il nous faut partir en éclaireur pour assurer la sécurité du début de l’épreuve.
La sécurité
C’est la première mission du commissaire : assurer la sécurité des coureurs et réduire le risque d’accidents avec les véhicules de la caravane. Le danger peut venir des véhicules étrangers à la course à un croisement ou à l’inverse de la course. A l’inverse de la course ce ne sont pas que des véhicules "étrangers" mais parfois le véhicule d'une équipe en perdition. Il y a bien sûr des enfants mais aussi des chiens. C’est aussi ce qui figure sur le road book et que personne ne lit : les ralentisseurs, le virage en épingle avec gravillons et nid de poule …
Sur les épreuves roller et vélos il faut anticiper les trajectoires ou les changements pour les coureurs sous peine de devoir effectuer le jalon où il n'éait pas prévu ou de retrouver un cycliste dans le fossé. Sur toutes les épreuves les commissaires doivent passer de carrefour en carrefour sans oublier les points critiques des changements et des jalons. Les gendarmes prennent place sur les points les plus « chauds ». Il faut savoir qu’un homme en bleu debout à côté d’une moto fait chuter instantanément la vitesse d’une voiture de 70 à 30 km/h. C’est décisif lorsque la voiture de protection d’un coureur s’engage sans respecter le STOP.
C’est facile au début, on part avant le départ et on occupe le point avec la voiture. Le warning et le gyrophare fonctionnent en permanence. On place l’auto dans le bon sens, à un endroit où elle ne gêne pas la circulation, ne masque pas les panneaux de signalisation ou la flèche. On s’assure qu’elle est visible le plus loin possible par le convoi et qu’elle matérialise bien la voie à suivre. Si à l'endroit d'une fourche, le parcours est sur la gauche et que vous positionnez votre voiture sur la voie de droite, il y a de fortes chances que les conducteurs partent à droite. Tout va bien mais rapidement cela devient un travail de voltigeur rendu encore plus délicat par le nombre de points et depuis peu par la taille des véhicules et le nombre d'équipes. S’ajoute à cela l’indiscipline des « promeneurs » qui veulent voir leur équipe courir et qui n’ont rien à faire dans le convoi.
Malgré tout la situation s’améliore depuis le recadrage des indisciplinés et la compréhension des équipes à la problématique des commissaires sur le sujet. La sécurité on l’oublie lorsque tout va bien .
Après le fléchage, la sécurité et le chronométrage de notre épreuve ils réussiront à faire de même pour les 2 épreuves suivantes non prévues au programme. Ils assureront même la tête de convoi à la place de la voiture de gendarmerie qui s’était perdue dans la liaison.
L’année prochaine ils esaieront de faire également « coureurs » ! ...
Les courses de l’après midi se terminent mais pas de temps mort. Entre temps l’équipe Annick / Christel est partie fléchée la première partie du super marathon volant qui démarrera en fin d’après midi malgré le retard. Il nous faut partir en éclaireur pour assurer la sécurité du début de l’épreuve.
La sécurité
C’est la première mission du commissaire : assurer la sécurité des coureurs et réduire le risque d’accidents avec les véhicules de la caravane. Le danger peut venir des véhicules étrangers à la course à un croisement ou à l’inverse de la course. A l’inverse de la course ce ne sont pas que des véhicules "étrangers" mais parfois le véhicule d'une équipe en perdition. Il y a bien sûr des enfants mais aussi des chiens. C’est aussi ce qui figure sur le road book et que personne ne lit : les ralentisseurs, le virage en épingle avec gravillons et nid de poule …
Sur les épreuves roller et vélos il faut anticiper les trajectoires ou les changements pour les coureurs sous peine de devoir effectuer le jalon où il n'éait pas prévu ou de retrouver un cycliste dans le fossé. Sur toutes les épreuves les commissaires doivent passer de carrefour en carrefour sans oublier les points critiques des changements et des jalons. Les gendarmes prennent place sur les points les plus « chauds ». Il faut savoir qu’un homme en bleu debout à côté d’une moto fait chuter instantanément la vitesse d’une voiture de 70 à 30 km/h. C’est décisif lorsque la voiture de protection d’un coureur s’engage sans respecter le STOP.
C’est facile au début, on part avant le départ et on occupe le point avec la voiture. Le warning et le gyrophare fonctionnent en permanence. On place l’auto dans le bon sens, à un endroit où elle ne gêne pas la circulation, ne masque pas les panneaux de signalisation ou la flèche. On s’assure qu’elle est visible le plus loin possible par le convoi et qu’elle matérialise bien la voie à suivre. Si à l'endroit d'une fourche, le parcours est sur la gauche et que vous positionnez votre voiture sur la voie de droite, il y a de fortes chances que les conducteurs partent à droite. Tout va bien mais rapidement cela devient un travail de voltigeur rendu encore plus délicat par le nombre de points et depuis peu par la taille des véhicules et le nombre d'équipes. S’ajoute à cela l’indiscipline des « promeneurs » qui veulent voir leur équipe courir et qui n’ont rien à faire dans le convoi.
Malgré tout la situation s’améliore depuis le recadrage des indisciplinés et la compréhension des équipes à la problématique des commissaires sur le sujet. La sécurité on l’oublie lorsque tout va bien .
Lorsque nous arrivons à Condon le village est en état de siège ! Les véhicules des équipes accompagnantes sont tous là et le peu de rues du village sont insuffisantes pour accueillir toutes ces voitures. La RO & RO company est au bord de la crise de nerf ! ...
RO and RO : ce sont nos deux commissaires Roger et Roby dévoués à la cause parking. Ils arpentent tous les villages accueillant la course pour trouver la place nécessaire pour garer toutes ces voitures d’un jour. Sur place ils jouent du drapeau pour éviter les embouteillages de l’arrivée et du départ de la course.
Pour ajouter à la confusion, le papy qui habite au bout de la route de départ a décidé d’allez faire ses courses. RO & RO devront œuvrer avec l’aide des commissaires pour que tel un brise glace il puisse atteindre les eaux libres et chercher ses biscottes sans sel.
Le départ est enfin donné et les commissaires s’échappent juste devant la course pour prendre les points à sécuriser. Le temps d’attente du passage des coureurs est mis à profit pour engager la conversation avec les spectateurs d’un moment.
RO and RO : ce sont nos deux commissaires Roger et Roby dévoués à la cause parking. Ils arpentent tous les villages accueillant la course pour trouver la place nécessaire pour garer toutes ces voitures d’un jour. Sur place ils jouent du drapeau pour éviter les embouteillages de l’arrivée et du départ de la course.
Pour ajouter à la confusion, le papy qui habite au bout de la route de départ a décidé d’allez faire ses courses. RO & RO devront œuvrer avec l’aide des commissaires pour que tel un brise glace il puisse atteindre les eaux libres et chercher ses biscottes sans sel.
Le départ est enfin donné et les commissaires s’échappent juste devant la course pour prendre les points à sécuriser. Le temps d’attente du passage des coureurs est mis à profit pour engager la conversation avec les spectateurs d’un moment.
On parle du don d’organes ...
Les commissaires passent une partie de leur temps stationnés sur le parcours pour assurer la sécurité de la course. C’est l’occasion d’engager la conversation avec les spectateurs intrigués par le remue ménage. Toutes ces voitures qui passent avec des gyrophares, ces commissaires avec les baudriers fluo qui arpentent le carrefour, la voiture sono : c’est très intriguant. Les rencontres sont amicales, on parle de la course, de la cause du don d’organes en France. Les commissaires ont toujours dans la voiture le petit dépliant informatif. Les réactions sont unanimes « C’est bien, il faut le faire ! ... ». Les personnes âgées ne se sentent pas concernées mais on leur propose de donner le dépliant à leurs enfants et d’en parler avec eux. On guide quelquefois la maîtresse d’école qui attend au bord de la route vers la sensibilisation. On renseigne les officiels qui n’ont pas tout compris de ce passage.
C’est aussi cela être commissaire ...
La première équipe arrive : c’est magique ! Le coureur est sur l’allure d’un 400 m, sa voiture le dépasse, un autre coureur en descend, il remonte dans la voiture pendant que l’autre coureur assure un rythme aussi soutenu et ainsi de suite. Jusqu’à la fin les coureurs tenteront de maintenir le rythme. Le super marathon volant laissera à nouveau un souvenir impérissable à tous les coureurs (reuses) mais aussi quelques courbatures. Les équipes respecteront la neutralisation de changement dans les villages. Le seul litige concernera l’endroit du dernier relais. Entrée tardive à l’hôtel, dîner pâtes poulet et petit briefing de Karima.
La liaison indiquée sur le road book est obsolète. Heureusement Marcel est parfaitement organisé, il est venu avec son GPS manuel - le grand Atlas des routes de France- et on se fait un parcours de liaison super rapide. Son Atlas nous aura servi régulièrement à défaut de GPS.
Le départ devra encore s’effectuer tôt mais afin de ménager les filles c’est les garçons qui partiront flécher l'épreuve la plus lointaine.
Les commissaires passent une partie de leur temps stationnés sur le parcours pour assurer la sécurité de la course. C’est l’occasion d’engager la conversation avec les spectateurs intrigués par le remue ménage. Toutes ces voitures qui passent avec des gyrophares, ces commissaires avec les baudriers fluo qui arpentent le carrefour, la voiture sono : c’est très intriguant. Les rencontres sont amicales, on parle de la course, de la cause du don d’organes en France. Les commissaires ont toujours dans la voiture le petit dépliant informatif. Les réactions sont unanimes « C’est bien, il faut le faire ! ... ». Les personnes âgées ne se sentent pas concernées mais on leur propose de donner le dépliant à leurs enfants et d’en parler avec eux. On guide quelquefois la maîtresse d’école qui attend au bord de la route vers la sensibilisation. On renseigne les officiels qui n’ont pas tout compris de ce passage.
C’est aussi cela être commissaire ...
La première équipe arrive : c’est magique ! Le coureur est sur l’allure d’un 400 m, sa voiture le dépasse, un autre coureur en descend, il remonte dans la voiture pendant que l’autre coureur assure un rythme aussi soutenu et ainsi de suite. Jusqu’à la fin les coureurs tenteront de maintenir le rythme. Le super marathon volant laissera à nouveau un souvenir impérissable à tous les coureurs (reuses) mais aussi quelques courbatures. Les équipes respecteront la neutralisation de changement dans les villages. Le seul litige concernera l’endroit du dernier relais. Entrée tardive à l’hôtel, dîner pâtes poulet et petit briefing de Karima.
La liaison indiquée sur le road book est obsolète. Heureusement Marcel est parfaitement organisé, il est venu avec son GPS manuel - le grand Atlas des routes de France- et on se fait un parcours de liaison super rapide. Son Atlas nous aura servi régulièrement à défaut de GPS.
Le départ devra encore s’effectuer tôt mais afin de ménager les filles c’est les garçons qui partiront flécher l'épreuve la plus lointaine.
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