mardi 21 décembre 2010

lundi 29 mars 2010

2010 encore une bonne année

C'est toujours avec une certaine nostalgie que l'on revient de la dernière Course du Coeur. Pour 2010 ce n'est pas que le lieu d'arrivée qui a changé, mais aussi l'état d'esprit des équipes. D'un avis général de nos commissaires, le classement n'était plus la préocupation principale des équipes, les équipes deviennent plus disciplinées, le commissaire ne doit pas se transformer en gendarme à chaque carrefour et c'est tant mieux.
Pour cette année le blog des commissaires inaugure une nouvelle formule.Vous mettez vos photos en lignes ainsi que vos commentaires et cela devient un moyen d'échange pour tous.
A vos plumes et vos clé USB ...
A bientôt pour de nouvelles aventures.

Hommages aux bénévoles ... by GDF/SUEZ

Un diaporama offert par le photographe de l'équipe GDF/SUEZ ...

Diaporama : GDF SUEZ pour les bénévoles de la Course du Coeur - Diaporama

jeudi 16 avril 2009

La Belle équipe vous dit à l'année prochaine ...


La "Belle équipe" vous dit à l'année prochaine ... Ce ne sera plus à Courchevel fini le Chalet des Pierres ... D'autres aventures nous attendent en d'autres lieux ... Rendez-vous en 2010 ...

lundi 6 avril 2009

Vidéo Belle équipe ...

Bon ce n'est pas du Lelouchbien que la technique de la caméra mobile soit la même ... Mais le matos n'est pas le même et le cadreur non plus ! ...
Quelques souvenirs stockés sur l'appareil photo de Pierre ...

lundi 30 mars 2009

Le blues du commissaire ...


Voilà c’est fini, toute l’équipe ou presque est de retour dans ses foyers.
Contrairement à l’habitude il fait beau sur Paris, mais le soleil n’arrive pas à faire fondre le blues qui vous gagne après de tels moments passés ensemble avec une équipe encore plus soudée que l’année dernière. Le blog de chaque équipe crépite de photos, vidéos trophées, résultats, classements. Le blog des commissaires ce sont les récits de petits moments. Tantôt moments de franche rigolade, quelquefois moments très sérieux et parfois moments de tension mais avec un seul souvenir : celui de belles rencontres ...

dimanche 29 mars 2009

Comment gagner un Toblerone d’or


Une nuit blanche ou comment gagner un Toblérone d’or !
On est dimanche et Jean et Pierre doivent aller flécher bien avant le départ de l’équipe l’étape du petit matin. Flécher une étape c’est effectuer une liaison qui est parfois très longue, trouver le sens du départ ... On a vu des équipes partir flécher dans le mauvais sens et poser un certain nombre de flèches au bon endroit. Le nombre ne dépend pas uniquement de la distance ainsi dans les zones urbanisées il faut prévoir de poser bien plus de flèches qu’en rase campagne ou il n’y a aucunes intersections. Une fois les flèches posées il faut refaire le chemin à l’inverse sans se perdre et arriver juste avant l’heure du départ pour assurer la sécurité.
L'affaire se présente comme l'énoncé d'un problème de CE2 : sachant que le départ à lieu à 8h et qu’il y a 16 km à flécher sur un parcours ou il y a peu de flèche à mettre et qu’il y a une liaison d’une heure petit déjeuner compris à quelle heure doit-on se réveiller ? La réponse est 5h30 car en plus un commissaire ne rate jamais le petit déjeuner car c’est souvent son seul repas normal de la journée.

Difficulté supplémentaire : le changement d’heure à lieu dans la nuit ... Nouvelle question : le portable qui est aussi réveil change t’il d’heure automatiquement ? Précaution : le portable est réglé à 4h30. Erreur le portable n’a pas changé d’heure et sonne une heure trop tôt. Correction à 4h30 du matin pour un réveil une heure plus tard : sonnerie une demie heure plus tard à 5h ... La chef annonce d’une voie mourante que les épreuves du matin sont annulées à cause de la neige l’heure de départ en convoi est prévu pour 7h après le petit déjeuner. Nouvel étalonnage du portable pour un réveil pour 6h30 : dernière sonnerie mais cette fois c’est le téléphone de la chambre de Jean et Pierre : "Bonjour c’est Karima il est 7 H : qu’est ce que vous faîtes ?"
Il n’y aura pas de petit déjeuner pour Jean et Pierre ce matin là mais un "Toblerone d’or" décerné à l’unanimité par l’équipe.

samedi 28 mars 2009

GPS or not GPS ?

Cette discussion revient à chaque course du cœur depuis que les systèmes GPS existent ... Pour nos commissaires, l’outil de travail est le "Road book". Même s’il souffre quelquefois d’un manque de rafraîchissement il est parfaitement fiable et indispensable. Les liaisons se font en convoi pour la "Belle Équipe" et les irréductibles de la carte s’affrontent avec les petits jeunes sur le moyen le plus adéquat pour arriver à bon port. Les exemples de ratés animent les repas.
L’équipe quitte ainsi le Lac de Settons pour rejoindre le départ de la course costumée à Cussy en Morvan. A priori il s'agit d'une liaison simple en plein Morvan et sans bretelle d’autoroute. Ce serait sans compter avec les mystères du GPS. Les modernes guident les anciens sur cette liaison. Mais il faudra bientôt se rendre à l’évidence : le GPS a perdu la boule ou la liaison satellite ... D’abord on file plein Nord/Est. Puis tout à coup : demi tour il nous indique Sud/Est. Devant une telle hésitation les anciens reprennent la main pour guider le groupe avec la carte jusqu’à Cussy. Autre mésaventure la liaison Rumilly - Annecy après le SMVC. Il est 23h et toute l’équipe est un peu éreintée d’une longue journée passée sur la route. Le dîner est servi jusqu'à 23 h, direction l’hôtel et vite si on veut manger. Hélas à nouveau le GPS s’emmêlera dans les bretelles d’autoroutes et la liaison se fera à l’estime et grâce à un pompiste.

Un ptit tour de piste ...

Un petit tour de piste de danse des hommes en vert sur une vidéo d'Oracle ...

vendredi 27 mars 2009

La belle équipe se lance dans la Course

La belle équipe version 2009 se lance dans la course retrouvez ses première photos ...

La belle équipe se lance sur la Course

Le cycliste fantôme


Il est 2h du matin le vendredi 27 mars : l’équipage Jeannot et Pierrot est en opération de fléchage. Une voiture pointe le bout de ses phares à cette heure et à cet endroit c’est plutôt inhabituel ! Un léger brouillard flotte sur la route et dans le pinceau des phares de la voiture surgit tout à coup un cycliste fantôme monté sur un mini vélo et pédalant à une cadence infernale sur ce faux plat montant. Les deux flécheurs, scotchés sur le bord de la route, se regardent : « On à bien vu la même chose ? »
Le fantôme refera son apparition toutes les nuits. On saura par la suite qu'il s’agit du cycliste nocturne de l’équipe Oracle qui a fait le pari d’effectuer toutes les épreuves de nuit sur son mini vélo : chapeau l’artiste !

Une nuit de flèche


C’est la première nuit pour l’équipe. Au programme il est prévu 4 courses en lignes successives avec un départ à minuit et une arrivée à 7h. Mais il y a toujours ces foutus imprévus de la course. Il faut maintenant flécher 5 étapes soit près de 100 km de minuit à 9h. La direction de course est confiée à Karima : elle doit pour cela donner le départ, enregistrer les temps d’arrivée ce qui lui laisse peu de disponibilité pour compléter le travail d’équipe en ce qui concerne la sécurité ou le guidage.
Une première crainte est un passage le long de l’Yonne où le coureur reste seul et la voiture ne doit pas se perdre et retrouver son coureur. Les 2 premières courses se déroulent sans fausse note. La suite devient plus tendue : il faut partir flécher des kilomètres sans espérer revenir à contre courrant comme c’est normalement prévu pour la sécurité. Le guidage la nuit doit être renforçé. La flèche, même si elle est bien posée, n’est quelquefois pas suffisante et il ne faut rien attendre de la part du véhicule du coureur car la plupart du temps à ce moment de la course le Road Book est généralement dans la boite à gants.
Avec 2 voitures en moins il ne reste que deux équipages pour cette tâche. On croise les doigts pour que les flèches soient à la bonne place et qu’il y ait peu d’endroits dangereux. C’est à Jean et Pierre que revient la tâche de flécher la suite. C’est d’abord Sainte Pallaye - Chatel Censoir (16 km) puis Chatel Censoir -Vezelay (22 km) et puis enfin Vézelay - Chastellux (19 km).
Sur la dernière épreuve Jean conduit la voiture pendant que Pierre colle les flèches et rappelle le kilométrage du Road Book. Les yeux de Jean se ferment à chaque fois que Pierre ouvre la porte pour coller ses flèches. Lorsque la voiture roule, la limitation de vitesse est largement respectée : pas plus de 30 km/h. L’équipage repart dans l’autre sens pour retrouver la tête du convoi et se perd sur l’itinéraire.
Quelques moments d’hésitation pour apercevoir au loin au milieu des collines les gyrophares du convoi. Raccourci direct vers les gyrophares avec quelques passages par des chemins de terre pour que Jean et Pierre retrouvent enfin la caravane.
Une folle nuit de flèche ...

jeudi 26 mars 2009

Le 3 minutes journalier

Retrouvez chaque jour la vidéo de la journée ...

mercredi 25 mars 2009

Un départ un peu chamboulé.


Les voitures sont regroupées à l’entrée du Trocadéro, Marcel distribue le lot de bord avec les objets essentiels qui font partie de la panoplie des commissaires : les flèches, les baudriers de sécurité, les plaquettes d’information de l'agence de la biomédecine, le gyrophares, les marquages voiture et la tenue du commissaire ... Cette année nous serons habillés envert «Propreté de Paris». Il y avait eu le orange « DDE », le rouge «Pompiers» et le bleu «Gendarmerie » ... Cette dernière couleur nous avait valu l'an dernier un succès assuré à tous les carrefours. Mais cette année on nous a dit que l'on voulait une course "propre" alors le verts s'imposait !
Le bonnet, indispensable pour la nuit, est plus classique il est noir.
Chacun s’affaire à poser le marquage de sa voiture, le programme à été étudié déjà la veille, il n’y a pas service à prendre pour cette première nuit et peu de surprise à attendre. Karima est partie au briefing, tout s’annonce parfaitement cadré. Ce sera sans compter sans les derniers ajustements des effectifs de notre équipe. La "chef" revient nous apprendre que Jean-Noël et Frédérique nous quittent et partent comme chauffeur des vidéastes : c’est une réorganisation complète de l’équipe ...
Karima reste seule dans sa voiture : elle bénéficie pour le coup d’un plus grand coffre pour ranger tous ses costumes. Odette fait équipe avec le jeune Sébastien qui est un peu perdu sans son copain Frédéric. Il prendra rapidement le rythme grâce à Odette malgré les réveils qui resteront trop matinaux à son goût. Il nous gratifiera d’un époustouflant « showcase » improvisé à Bolozon. C’est aussi un guitariste chanteur plein de promesses. Marcel fait équipe avec Michel, «embauché» de la dernière heure sur le parvis du Trocadéro par Karima alors qu’il rentrait chez lui peinard. Michel sera souvent le modérateur, le candide de la caravane, avec un faible pour l’équipe D part 2 vies.
Pas de changement pour l’équipe de Jean et Pierre. Claude fait équipe avec Luc : équipe tout aussi discrète qu’efficace mais on verra tout de même Claude dans une étrange tenue de femme avec des Santiag et Luc ne quittera plus peu après le départ sa perruque fluo qui deviendra le point de ralliement pour le groupe.
Revenons au Trocadéro car il en faut plus pour déstabiliser ces joyeux commissaires. Un curieux accessoire livré dans la dotation du groupe interpelle déjà les bricoleurs. Un sac à dos avec une baudruche gonflable marqué photo... Euréka ! Il s’agit d’une énorme balise lumineuse mobile qui doit suivre en permanence le photographe pour le localiser.
C’est Sébastien qui s’y colle au début du reportage mais Karima ne sait pas résister à un tel appel de lumière et elle s’empare rapidement de l’appareil. Elle ne le quittera plus de la soirée et c’est ainsi que l’on a verra postée à côté de toutes les célébrités du départ.
Madame La Ministre Roselyne Bachelot, elle aussi habillée en vert comme nous, arrivera dans le dernier quart d’heure, sans oublier d’être prise en photo à côté de ce si célèbre chef commissaire.
En route : la course démarre ...

Un dîner en ville ...

La Belle Équipe 24 marsSébastien écoute les explications de Karima ...
C’est l’occasion des retrouvailles pour les anciens et de la présentation des petits nouveaux. Habituellement les commissaires se retrouvent au complet pour la première fois au départ du Trocadéro. On échange le lot de bord avec les paquets de flèches, le road book, la chrono des étapes, toutes ces choses se mélangent avec les plaquettes de présentation du don d’organes en France, le règlement de course, ... Beaucoup trop de chose à assimiler pour les nouveaux. Pas le temps de s’organiser !
Ce soir le restaurant est italien, l’équipe est quasi complète sauf Luc qui est de service ce soir.
Jean Noël et Claude prennent en main la commande des vins. On évoque les bons souvenirs et Karima passe au sujet principal : l’organisation de l’équipe avec le chrono de la course..
La course pour la Belle Équipe c’est 256 km à flécher et à raison d’une flèche en moyenne tout les 100 m cela fait 300 flèches à coller ... Quelques épreuves ou la sécurité est la première préoccupation. Bike & Bike, Bike & Run. Des épreuves ou la vitesse augmente le risque. Les cyclistes sont sportifs donc rapides mais rarement expérimentés dans la prise de trajectoire.
Sur ce type d’épreuves il y a toujours deux équipes de commissaires. Autre première : un échange par mails interposés entre Karima, Gérald et Jean Noël les chefs commissaires ... Le rôle de chacun a été convenu avant le départ.
Un dernier dessert et on se retrouve demain soir au Trocadéro.

La belle équipe synchronise ses montres ...

dimanche 22 mars 2009

Besoins de donneurs ...


Le clip de Soane en vidéo sur YouTube ...

mercredi 18 mars 2009

La Belle Equipe de nouveau sur la route ...

La belle équipe repart cette année et c'est l’occasion de réactiver le blog d’une équipe de commissaires qui avait provoqué autant de buzz sur la course du cœur 2008. On reprend les mêmes ... ou presque et c'est reparti avec un casting un peu remodelé.

Les commissaires sont comme des gendarmes footballeurs : ils marchent par deux et flèchent par équipe.

Karima et Claude.
  • La "Commissaire en chef" : inutile de présenter Karima tout le monde la connaît dans la caravane. Les spectateurs des villes du cœur guettent son passage et applaudissent ses nouveaux costumes. Le chef des gendarmes n’oublie pas de rappeler la consigne à son peloton : pas de moto stop, pas de photo pour le calendrier Pirelli avec Karima. Les coureurs s’attendent à la voir mener l’allure en pleine nocturne avec son tutu.
  • Claude : c'est le petit nouveau.
Odette et Sébastien.
  • Odette : fidèle parmi les fidèles elle sait toujours faire accepter la tâche quelque fois ingrate du commissaire planté à un carrefour dans un petit matin blême et glacial ...
  • Sébastien : c'est l’autre petit nouveau. Il arrive de Lille, lui-même athlète, il étudie dans le domaine du sport.
Jean Noël et Marcel
Deux commissaires confirmés ...
  • Marcel : greffé depuis de nombreuses années.
  • Jean Noël : son copilote qui aura un peu de mal à faire la pause cigare étant donné l’allure "rallye" imposée souvent par Marcel.
Luc et Fréderic
  • Luc : a déjà été coureur et commissaire. C’est un beauceron.
  • Frédéric : étudiant lui aussi dans le domaine du sport et déjà commissaire l’année dernière
Jean et Pierre
Tous les deux coureurs bien avant d’être commissaires avec quelques rêves un peu fou qu'ils pourront partager dans la voiture : le marathon de Berlin en 2h45 pour l’un et le Solokumbu trail au Népal pour l’autre.
  • Jean : plusieurs participations comme coureur dans l'équipe Groupe Dassault
  • Pierre : coureur en 2003 et depuis régulièrement commissaire sur la Course

Dans les starting-blocks, l’équipe va commencer par un dîner en ville la veille du départ histoire de réviser le règlement et de faire connaissance.

lundi 7 avril 2008

Dimanche 6 avril : contestations

C’est deux épreuves en relais qui attendent les équipes ce matin. Les distances sont assez longues et il y a de vraies montées. Le fléchage se fait de nuit , on perd beaucoup trop de temps sur la 2 ème épreuve et on décide de s’arrêter de flécher au jalon pour pouvoir revenir à temps pour assurer le jalon de la première épreuve. La garde des jalons est une préoccupation de la chef. Le départ n’est pas donné à l’heure, Karima se démène au portable pour savoir ou se trouve les retardataires. Finalement une équipe manque à l’appel.
Le parcours est vraiment musclé : grosses montées, descentes, relais, ... On remonte puis on redescend. Les pentes sont longues et elles sont à 10, 12 %. Il faut un gros mental après toutes ces courses précédentes.
L’écart se creuse encore un peu plus entre les équipes sur la 2 ème épreuve. Le temps limite est déjà dépassé pour la dernière équipe. Karima hésite à clôturer la course, elle comprend la hargne du coureur à vouloir finir l’épreuve et ne pas démériter devant ses coéquipiers. Mais trop c’est trop ! Il y a déjà beaucoup de retard et on doit enchaîner le départ du relais sur Courchevel à 14h30. Il faut encore faire la liaison en convoi et pouvoir déjeuner. Les autres coureurs comprennent, mais l’attente devient difficile. Karima siffle la fin de jeu ! Les kinés protestent et décident d’une holla au coureur et à sa voiture à l’arrivée. Les contestations et noms d’oiseaux n’entameront pas la conviction de la Directrice de course. Elle a fait le bon choix même s’il est tardif. Les explications viendront après, chacun comprendra la position de l’autre et tout rentrera dans l’ordre dans la joie et la bonne humeur.
Le retour en convoi sur Bozel avec la gendarmerie se fait à allure "première ministérielle".
C’est le déjeuner traditionnel à Bozel poulet pâtes mais pas sur l’herbe car le temps est resté beau mais frais. Les capitaines mijotent la logistique de la montée en relais, les briefings s'organisent autour du déjeuner. Pour nous, le briefing du chef est clair : relais 2,3,4,5,6,7 et la fourche de départ.
Les relais s’enchaînent et toute notre équipe se reconstitue au fur et à mesure avec le ramassage des voitures. Le grand balai de la montée des véhicules commissaires de l’autre côté de la ligne blanche avec un motard en ouverture reste un grand moment.
L’arrivée à la station est superbement organisé, pas d’embouteillage, pas de véhicule garé dans tous les sens. Les coureurs prennent le temps de se couvrir pour terminer groupés sur la ligne d'arrivée. Le buffet sur le front de neige est royal : le vin est très chaud et il y a même des crêpes à la popote. Les bombes serpentines ont remplacé les boules de neige.La distribution des clés fonctionne comme d’habitude. C'est un joyeux "marchandage". Chacun retrouve quelque part une chambre et après un brin de toilette tout le monde se retrouve au dîner de gala.
L’équipe est à nouveau complète autour de la table mais les tenues de travail ont été rangées. Toutes nos filles se sont transformées en stars, les tenues sont superbes. Marcel n’est pas en reste : il fait le jeune homme avec son blouson rocker new wave. Karima écrase sa petite larme lorsqu’elle est remerciée pour son dévouement et qu’elle reçoit la coupe qu'Anne Gael lui remet.
Il n’ y aura pas de briefing ce soir mais simplement l’évocations de tous ces moments passés ensemble.
Pourquoi pas à l’année prochaine ...

dimanche 6 avril 2008

Samedi 5 avril une journée bien chargée



Cette journée restera dans les souvenirs des équipiers. Une course dans la course.
Après le fléchage, la sécurité et le chronométrage de notre épreuve ils réussiront à faire de même pour les 2 épreuves suivantes non prévues au programme. Ils assureront même la tête de convoi à la place de la voiture de gendarmerie qui s’était perdue dans la liaison.
L’année prochaine ils esaieront de faire également « coureurs » ! ...
Les courses de l’après midi se terminent mais pas de temps mort. Entre temps l’équipe Annick / Christel est partie fléchée la première partie du super marathon volant qui démarrera en fin d’après midi malgré le retard. Il nous faut partir en éclaireur pour assurer la sécurité du début de l’épreuve.
La sécurité
C’est la première mission du commissaire : assurer la sécurité des coureurs et réduire le risque d’accidents avec les véhicules de la caravane. Le danger peut venir des véhicules étrangers à la course à un croisement ou à l’inverse de la course. A l’inverse de la course ce ne sont pas que des véhicules "étrangers" mais parfois le véhicule d'une équipe en perdition. Il y a bien sûr des enfants mais aussi des chiens. C’est aussi ce qui figure sur le road book et que personne ne lit : les ralentisseurs, le virage en épingle avec gravillons et nid de poule …
Sur les épreuves roller et vélos il faut anticiper les trajectoires ou les changements pour les coureurs sous peine de devoir effectuer le jalon où il n'éait pas prévu ou de retrouver un cycliste dans le fossé. Sur toutes les épreuves les commissaires doivent passer de carrefour en carrefour sans oublier les points critiques des changements et des jalons. Les gendarmes prennent place sur les points les plus « chauds ». Il faut savoir qu’un homme en bleu debout à côté d’une moto fait chuter instantanément la vitesse d’une voiture de 70 à 30 km/h. C’est décisif lorsque la voiture de protection d’un coureur s’engage sans respecter le STOP.
C’est facile au début, on part avant le départ et on occupe le point avec la voiture. Le warning et le gyrophare fonctionnent en permanence. On place l’auto dans le bon sens, à un endroit où elle ne gêne pas la circulation, ne masque pas les panneaux de signalisation ou la flèche. On s’assure qu’elle est visible le plus loin possible par le convoi et qu’elle matérialise bien la voie à suivre. Si à l'endroit d'une fourche, le parcours est sur la gauche et que vous positionnez votre voiture sur la voie de droite, il y a de fortes chances que les conducteurs partent à droite. Tout va bien mais rapidement cela devient un travail de voltigeur rendu encore plus délicat par le nombre de points et depuis peu par la taille des véhicules et le nombre d'équipes. S’ajoute à cela l’indiscipline des « promeneurs » qui veulent voir leur équipe courir et qui n’ont rien à faire dans le convoi.

Malgré tout la situation s’améliore depuis le recadrage des indisciplinés et la compréhension des équipes à la problématique des commissaires sur le sujet. La sécurité on l’oublie lorsque tout va bien .

Lorsque nous arrivons à Condon le village est en état de siège ! Les véhicules des équipes accompagnantes sont tous là et le peu de rues du village sont insuffisantes pour accueillir toutes ces voitures. La RO & RO company est au bord de la crise de nerf ! ...
RO and RO : ce sont nos deux commissaires Roger et Roby dévoués à la cause parking. Ils arpentent tous les villages accueillant la course pour trouver la place nécessaire pour garer toutes ces voitures d’un jour. Sur place ils jouent du drapeau pour éviter les embouteillages de l’arrivée et du départ de la course.
Pour ajouter à la confusion, le papy qui habite au bout de la route de départ a décidé d’allez faire ses courses. RO & RO devront œuvrer avec l’aide des commissaires pour que tel un brise glace il puisse atteindre les eaux libres et chercher ses biscottes sans sel.
Le départ est enfin donné et les commissaires s’échappent juste devant la course pour prendre les points à sécuriser. Le temps d’attente du passage des coureurs est mis à profit pour engager la conversation avec les spectateurs d’un moment.


On parle du don d’organes ...
Les commissaires passent une partie de leur temps stationnés sur le parcours pour assurer la sécurité de la course. C’est l’occasion d’engager la conversation avec les spectateurs intrigués par le remue ménage. Toutes ces voitures qui passent avec des gyrophares, ces commissaires avec les baudriers fluo qui arpentent le carrefour, la voiture sono : c’est très intriguant. Les rencontres sont amicales, on parle de la course, de la cause du don d’organes en France. Les commissaires ont toujours dans la voiture le petit dépliant informatif. Les réactions sont unanimes « C’est bien, il faut le faire ! ... ». Les personnes âgées ne se sentent pas concernées mais on leur propose de donner le dépliant à leurs enfants et d’en parler avec eux. On guide quelquefois la maîtresse d’école qui attend au bord de la route vers la sensibilisation. On renseigne les officiels qui n’ont pas tout compris de ce passage.

C’est aussi cela être commissaire ...

La première équipe arrive : c’est magique ! Le coureur est sur l’allure d’un 400 m, sa voiture le dépasse, un autre coureur en descend, il remonte dans la voiture pendant que l’autre coureur assure un rythme aussi soutenu et ainsi de suite. Jusqu’à la fin les coureurs tenteront de maintenir le rythme. Le super marathon volant laissera à nouveau un souvenir impérissable à tous les coureurs (reuses) mais aussi quelques courbatures. Les équipes respecteront la neutralisation de changement dans les villages. Le seul litige concernera l’endroit du dernier relais. Entrée tardive à l’hôtel, dîner pâtes poulet et petit briefing de Karima.
La liaison indiquée sur le road book est obsolète. Heureusement Marcel est parfaitement organisé, il est venu avec son GPS manuel - le grand Atlas des routes de France- et on se fait un parcours de liaison super rapide. Son Atlas nous aura servi régulièrement à défaut de GPS.
Le départ devra encore s’effectuer tôt mais afin de ménager les filles c’est les garçons qui partiront flécher l'épreuve la plus lointaine.

samedi 5 avril 2008

Vendredi 4 avril : une si longue nuit

Il n’y a que sur la course du cœur ou l’on passe ce genre de nuit d’hôtel ...
Arrivée 18h à l’hôtel, dîner, douche, au lit et on repart à 23h .
Et bien oui ... étant donné que le départ de la première course de nuit a lieu à 0h50 et qu’il y a un parcours de liaison de 65 km, qu’il faut flécher 24 km et puis ensuite trois fois autant, on ne peut pas partir en même temps que les coureurs.
La nuit est bien noire dans cette région du Morvan et le thermomètre descend très vite. Odette et Mouna se trouve devant une grosse devinette à l’arrivée de Chastellux. Les coureurs partent d’un côté, les voitures de l’ autre, et l’arrivée générale se joue dans un château fermé et sans lumière. Soulagement, la DC ("Direction de Course pour les nuls" de la CdC) arrive et lève les interrogations.
Et la nuit s’avance avec un froid polaire, toujours autant de montées et de descentes. Mais comment les coureurs (reuses) vont t ils avaler tous cela ? Et le petit jour est là avec le soleil et nos équipes sont au complet. L’équipe suit le parcours et épaule à l’occasion l’autre équipe de commissaires.

Arrivée au bord du lac des Settons, il fait un soleil magnifique. On se retrouve pour déjeuner au bord du lac autour d’un poulet pâtes. On attends impatiemment le départ du triathlon. Notre Karima alterne bronzage et trempette des pieds. Hélas le triathlon est annulé et remplacé par un biathlon. Le règlement international s’applique. Il ne peut y avoir de partie natation dans une eau à moins de 13 degré (le dernier relevé est à 5°). Par contre la partie canoë est maintenue. En fait c’est plutôt une bataille navale ...
La chef comptabilise les arrivées. Il n’y a pas de noyés.
Fin de la partie de campagne on part pour le Novotel de Macon.

Briefing pour le lendemain. Toujours anticiper. La chef organise un briefing avec l’équipe matin et soir suivant les cas et celui de ce soir est houleux. Il faut se rendre à l’évidence pour faire le boulot de demain il faudrait un hélico ou 2 voitures en plus. Ils n’ont ni l’un ni l’autre. C’est la mort dans l’âme que Karima décide de zapper la course costumée. Il faut savoir que cette course c’est "sa course" : son super show ! Mais elle doit se rendre à l’évidence : le devoir avant tout. Ils n’iront pas et en contre partie ils prendront en charge une partie de fléchage de leurs camarades. Pas de grasse matinée mais malgré tout la perspective d’un vrai petit déjeuner qui les attend dans un 3 étoiles.
Tous au lit.

vendredi 4 avril 2008

Jeudi 3 avril : un gentil biathlon

Pas de casse sur la partie roller, mais un gros bazar avec l’arrivée du convoi juste le jour du marché. Il y en a partout ! L’équipe parking commence à donner de la voix sous l’œil ébahi du policier municipal les mains dans les poches.
Déjeuner poulet pâtes disco à Ferrières avec l’orchestre, les filles dansent sur les tables. Ils vont donner un petit coup de main à leurs camarades sur le bike and run puis ils attaquent leur épreuve. On se fait un petit fléchage puis on sécurise l’épreuve sur une course en ligne mixte fille/sénior avant de filer à l’ hôtel pour se préparer à la longue nuit qui les attend ...

On se fait un petit fléchage :
Peu d’équipes ouvrent le road book en course. Pas le temps, esprit embrumé des courses précédentes ou à venir, on suit les flèches et pourvu qu’elles soient là et au bon endroit tout va bien.
Le fléchage est un travail basique. On prend le road book et on commence par le commencement :


  • le départ : c’est tout bête mais si vous commencer à flécher le dos à l’église et que c’est dos à la Mairie qu’il faut commencer (c’est souvent en face) c’est après avoir collé un certain nombre de flèches que vous devinerez votre erreur. La validation du départ est essentielle. Bien sûr le compteur de la voiture est à zéro. Coller des flèches sur le parcours c’est facile mais où ? Trop haut : la nuit on ne les voit pas dans l’axe de vision du conducteur ... Pas assez anticipée et il rate le virage ! Du bon sens et de l’expérience. Sans parler de la flèche qui se décolle car le support est inadéquat et du road book qui indique « carrefour en "T" à gauche mais en fait c’est à droite car il y a un mauvais copier-coller dans le texte.

  • Coller trop de flèches ne sert à rien et rend l’opération plus longue, ne pas en coller assez parce que c’est tout droit est inquiétant pour le conducteur qui pense s’être perdu. Il ne faut pas oublier non plus que la course est « propre « c'est-à-dire que les flèches seront ramassées par la voiture balai. Allez décoller une flèche sur un panneau de signalisation lorsqu’elle est entièrement collée sur ce panneau !

Malgré tout le road book est rarement en défaut. Il y a toutes les informations sur le road book et c’est surtout parce que l’on ne sait pas lire que l’on se pose de nombreuses questions. Le parcours est t'il en montée ? Est ce une grosse descente ? Combien de temps pour flécher ce parcours, faut il de nombreux commissaires pour assurer la sécurité? Combien de kilomètre reste t'il après le jalon ? Quelle est la prochaine neutralisation de changement, la dernière neutralisation de changement, la longueur de cette neutralisation ?????

Pour participer à la course du cœur il faut savoir lire ...

jeudi 3 avril 2008

Mercredi 2 avril : première rencontre

On met un visage sur les noms de la liste, on se congratule avec les anciens, Karima distribue les habits de travail et les accessoires et en route pour l’observatoire de Meudon en convoi.
C’est un petit baptême du feu à l’ observatoire de Meudon ; l’équipe participe à l’organisation de l’arrivée du convoi et du parking des voitures ; cette activité restera une grande préoccupation tout au long de la course.
L’équipe se sépare. Marcel et Odette offre l’hospitalité à Mouna et Pierre chez eux à Ivry, les autres partent pour un hôtel à côté du lieu de regroupement général à Buthiers.

mercredi 2 avril 2008

La direction de course.

La Direction de Course, c’est un monde à part. Une grosse berline noire qui se déplace silencieusement au milieu de la course... Elle arrive quand on ne l’attend pas ! Trois hommes à l'intérieur avec des lunettes noires, des ordinateurs, des liaisons spécialisées. Ils savent tout sur la course à tout moment. Rien ne leur échappe. Ils travaillent dans toute les dimensions : la communication, la logistique, les résultats, les relations officielles. C’est le cœur de la machine.
Les commissaires deviennent très concentrés sur leur travail au passage de la grosse berline. Les remarques de la direction de course sont craintes des chefs commissaires. De temps à autre ils font sortir de leur grosse berline un énergumène avec une drôle de casquette de toutes les couleurs qui va haranguer la caravane, donner des consignes avec un porte voix et leur faire chanter une chanson étrange qui parle d’une gentille Licorne.

Photo GDF

Tous les participants connaissent le nom de l’énergumène : c’est Olivier Coustère ...

Tous les autres ...

Pas facile de ne pas en oublier et de savoir dans le détail tout ce qu’ils font et comment. Les kinés, la popote, les photographes, les vidéastes, la sensibilisation, l’orchestre, l’ animation, le parking, le web, la communication, les médecins, ...
Tous ces gens sans qui la caravane n’irait pas jusqu’à Courchevel de la meilleure façon au profit du don d’organes. Et aussi bien sûr les coureurs et leur envie de donner du sens à ce barnum. Particulièrement l’équipe des transplantés qui est l’exemple pour tous.
Tout un petit monde qui ressort chaque fois un peu différent après une telle expérience.